5 mécanismes sont sources d’acidification du milieu :
La minéralisation de la MO : composée de CHON…, elle se minéralise surtout en NH3 et CO2 => ces 2 éléments participent à l’acidification du milieux (H+ associé à N et CO2 pouvant former H2CO3 = acide carbonique).
La consommation par les plantes : un ion+ absorbé, c’est un ion acide H+ rejeté par la racine => H+ participe à l’acidification de l’environnement racinaire.
Les engrais acidifiants (essentiellement azotés) pour les formes associant N et H+ comme NH4+ =>H+ associé à N participe à l’acidification du milieux lors de la nitrification en NO3–.
La lixiviation des nitrates non utilisés par la plante privant le sol du relargage d’OH– par la racine en échange de l’absorption d’NO3– (nitrate) => privé de cet OH-, le sol perd une occasion de neutraliser un H+
Les micro-organismes du sol qui respirent et dégagent du CO2 qui, en contact de l’eau, peut former du H2CO3 (acide carbonique).
3 conséquences de l’acidité des sols
Au niveau agronomique
La structure du sol devient compacte et instable
Les matières organiques se décomposent mal
Une végétation acidiphile s’installe : fougère, rumex, petite oseille, digitale, ajonc. Elle s’accompagne souvent dans les sols humides d’une flore hydrophile (renoncule, carex, jonc)
Au niveau économique
Les rendements diminuent malgré une fumure normale
Au niveau environnement
Une moindre valorisation de la fumure azotée avec des pertes dues à la lixiviation